vendredi 18 juillet 2014

Atelier de réflexion sur le mode de gestion et d’entretien des boisements

Ngozi – Environnement 
Atelier de réflexion sur le mode de gestion et d’entretien des boisements 

Ngozi, 16 juil (ABP) – L’Organisation pour la défense de l’environnement au Burundi (ODEB) a organisé mardi au chef-lieu de la province de Ngozi (nord du Burundi) un atelier de réflexion sur le mode de gestion et d’entretien des boisements, dans l’optique d’une pérennisation des activités de reboisement que cette ONG mène dans certaines communes de cette province. Ainsi, a indiqué le président d’ODEB, M. Antoine Kinyomvyi, son ONG mène des activités de reboisement des zones dénudées des communes Marangara, Kiremba, Nyamurenza, Tangara sur financement de Welt Hunger Hilfe (WHH) et grâce au financement conjoint de WHH et GIZ, des activités de protection et d’entretien de ces nouveaux boisements viennent d’être réalisées.


La pérennisation est chaque fois revenue dans toutes les interventions des orateurs du jour, des animateurs de l’atelier, des participants à l’atelier qui ont tous fait le même constat que des mesures d’accompagnement et de pérennisation des acquis de différents projets, notamment de reboisement, faisaient toujours défaut, beaucoup d’exemples à l’appui. Aussi, après avoir analysé les causes profondes de la non pérennisation des boisements installés, les participants ont émis un bon nombre de points de vue susceptibles de surmonter ces causes, en soulignant le rôle de tout un chacun.

Des observations qui s’articulaient autour de la gestion communautaire des boisements et formulées après avoir échangé sur des thèmes comme les changements climatiques surtout au Burundi, les réalisations de l’ODEB en matière de la protection des boisements, la rentabilisation des boisements dans différentes communes, l’implication des communautés locales dans la gestion et l’entretien des boisements. Et pour renforcer ses conclusions au niveau provincial, promesse a été faite des prochains ateliers communaux de même genre, qui devraient contribuer à organiser les communautés locales en ce domaine. Des conclusions que les communes ont reçues la recommandation d’insérer dans leur planification, d’autant plus que, a-t-il été relevé, les boisements constituent un important investissement pour les communes.

Signalons que le présent atelier regroupait des cadres de l’administration provinciale et communale, de la direction de GIZ, des cadres techniques communaux œuvrant dans la zone du projet, des cadres de la direction provinciale de l’Agriculture et de l’Elevage (DPAE), des inspecteurs des forêts et avait pour objectif global de promouvoir des initiatives locales de protection et de conservation durable des boisements pour une amélioration des conditions socio-économiques des ménages.

abp ek/dny JUIL 14

lundi 14 juillet 2014

Remise des prix aux journalistes participant au concours sur le changement climatique et la santé

Burundi – Climat – Santé
Remise des prix aux journalistes participant au concours sur le changement climatique et la santé

BUJUMBURA, 14 juil (ABP) – Le projet « Changement climatique et santé » a procédé, samedi le12 juillet 2014, à la remise des prix aux journalistes qui ont participé au concours sur le lien entre le changement climatique et la santé qui a été organisé par l’association Action de lutte contre la malaria (ALUMA-Burundi) en collaboration avec le ministère de la Santé publique et la Coopération allemande (GIZ).

Le prix du meilleur journaliste reporter radio a été octroyé à Dona Nibigira de la Radio télévision nationale du Burundi (RTNB) qui a reçu une enveloppe d’un million de FBu, suivi de Mme Ortance Iradukunda, de la radio Isanganiro. Le 3 ème  prix a été donné à Jean Gorges Kibogora de la radio Bonesha-FM. Le prix de meilleur producteur d’émission radiophonique a été remporté par Egide Ndayiragije de la radio scolaire Nderagakura (RSN) qui a également obtenu une enveloppe d’un million de FBu, suivi de Mme Dorothée Nahayo de la RTNB et Jean-Marie Mayonga de la radio CCIB-FM.

S’agissant des articles publiés dans les journaux, le premier prix a été attribué à Philippe Sindayihebura du journal catholique Ndongozi qui a reçu une enveloppe d’un million de FBu, suivi de Rénovat Ndabashinze du journal Iwacu et Victor Mubwigiri de l’Agence burundaise de presse (ABP).

Signalons que les journalistes reporters et producteurs des émissions TV n’ont pas participé à ce concours qui avait été organisé à la suite d’un atelier de formation sur le lien entre le changement climatique et la santé à l’intention des journalistes intéressés par les questions environnementales et la santé dans les différents aspects, laquelle formation a été suivie par une retraite des parlementaires membres des commissions permanentes chargées de l’environnement, l’agriculture et la santé.

Le représentant légal d’ALUMA-Burundi, M. Albert Mbonerane a, lors de ces cérémonies de remise de prix qui se sont déroulées au centre anti-malaria Saint François d’Assise, déclaré qu’en écoutant les émissions réalisées et les articles publiés dans les journaux, les organisateurs du concours ont été touchés par le fait que les journalistes ont compris que la question des changements climatiques ne se pose plus, mais qu’il faut se poser la question de savoir comment s’adapter aux impacts des changements climatiques pour une santé saine.

Le directeur du département de la Santé, Hygiène et Assainissement (DPSHA), le Dr Léonidas Misigaro a indiqué que l’objectif de cette compétition consistait à encourager les journalistes à s’intéresser aux questions en rapport avec les changements climatiques et à diffuser les enjeux des changements climatiques sur la santé en vue de promouvoir la communication et la sensibilisation de la population pour la prévention des risques liés aux effets néfastes des changements climatiques et de s’adapter à ces derniers.

Au nom des participants à ce concours, le journaliste Egide Ndayiragije de la RSN a fait savoir que « ses consœurs et confrères se sont engagés à devenir de vrais auteurs du changement de comportement pour une adaptation aux impacts du changement climatique et que la connaissance par la population du lien entre le changement climatique et la santé soit notre champ de bataille de tous les jours en produisant mensuellement sur cette thématique ».

abp vm/dn/ynd JUIL 14

Séchage de poisson: une méthode qui change la vie au Burundi (PANA 11/07/14)


(PANA 11/07/14)

Séchage de poisson.
Un projet de la FAO visant à doter les petites communautés de pêcheurs des outils et des connaissances nécessaires pour sécher le poisson sur de simples séchoirs surélevés a changé la vie des communautés vivant sur les rives du Lac Tanganyika au Burundi.
Auparavant, les femmes séchaient toujours leurs petits poissons argentés (ndagala) pêchés dans le lac sur le sable, où ils étaient à la portée des animaux et risquaient d'être piétinés et contaminés. Durant la saison des pluies, de nombreux poissons étaient balayés par les eaux ou commençaient à pourrir.
'Une fois que le poisson s'abîmait et commençait à sentir mauvais, il était impossible de le vendre au marché', explique Gabriel Butoyi, président du port de pêche de Rumonge. Ainsi quelque 15 pour cent des prises étaient perdues ou abîmées durant le séchage.
Il y a dix ans, en collaboration avec le département des Pêches et de l'Aquaculture du Burundi, la FAO a démarré un petit projet dans le village de Mvugo, avec une technique peu onéreuse comportant seulement 48 claies métalliques surélevées à un mètre au-dessus du sol, accompagnées d'une formation et de brochures expliquant comment construire les séchoirs.
Les sécheurs en ont immédiatement saisi les avantages, le temps de séchage étant passé de trois jours à huit heures, ce qui permet de faire sécher plusieurs lots de poisson par jour. Le poisson est hors de portée des animaux et les treillis peuvent aussi être recouverts de bâches en cas de pluie.
'Notre poisson est de bonne qualité, sans gravillons et il est séché dans de bonnes conditions hygiéniques', affirme le propriétaire de claies, Domitien Ndabaneze. 'Avec nos produits, les consommateurs ne risquent plus de trouver du sable dans leur poisson'.
La nouvelle s'est vite répandue parmi les communautés de pêcheurs et l'utilisation des séchoirs a explosé le long des rives du lac.
La zone dédiée au séchage près du village de Mvugo est passée d'une acre en 2004 à cinq aujourd'hui et le nombre de sécheurs recensés sur tous les sites officiels de pêche des rives du Lac Tanganyika a grimpé de 500 à plus de 2.000.
La quantité de poissons perdus ou détériorés pour cause de pratiques inadéquates de séchage a diminué de plus de la moitié et avec une meilleure qualité du poisson séché, les prix ont plus que doublé, de 4.000 francs burundais (2,5$/kg) en 2004 à 9.000 (6$/kg) en 2013.
'Je peux m'occuper de mon enfant grâce à mon affaire de commerce de poisson', se réjouit Pelousi Ndayisaba, un ancien combattant rebelle reconverti au séchage de poisson. 'C'est la seule activité qui me fait vivre'.
La technique de séchage améliorée permet en outre d'alléger la charge quotidienne des sécheurs, essentiellement des femmes qui ne sont plus contraintes à se baisser jusqu'à terre pour étaler et tourner le poisson.
De petites affaires de fourniture de matériel et de construction de séchoirs ont fait leur apparition, contribuant également à améliorer les moyens d'existence des communautés de pêche artisanale et l'économie locale.
Désormais, grâce à la technique de séchage améliorée, le ndagala, riche en protéines, se conserve plus longtemps et peut ainsi être transporté non seulement vers l'intérieur des terres, mais aussi traverser les frontières pour atteindre les marchés régionaux, contribuant à la nutrition des communautés qui vivent loin de toute source de poisson frais.
En même temps, l'offre accrue de poissons présente l'avantage de ne pas augmenter la pression sur les ressources halieutiques, le volume de poissons capturé restant relativement stable.
'Le plus extraordinaire est de voir comment ce minuscule projet a fait boule de neige tout le long des rives du lac', affirme Yvette Diei-Ouadi, spécialiste FAO des industries de la pêche.
'Il est extrêmement rare désormais de voir du poisson sécher sur le sable; même lorsque les sécheurs ne peuvent se permettre des claies métalliques, ils improviseront des systèmes avec des morceaux de bois et des filets de pêche. Même les communautés de pêcheurs des pays voisins ont adopté la nouvelle technique', indique-t-elle.
La nouvelle manière de sécher le poisson a apporté d'autres changements. En 2004, environ 80 pour cent des sécheurs étaient des femmes, alors qu'on compte désormais 30 à 40 pour cent d'hommes désireux d'investir dans cette entreprise rentable.
Entre-temps, la FAO continue à promouvoir et à renforcer l'utilisation des séchoirs dans d'autres pays, notamment au Kenya, en Ouganda et en Zambie, où la technique a remporté un tel succès que le poisson séché est exporté et vendu au Zimbabwe, au Rwanda et en République démocratique du Congo.
- See more at: http://fr.africatime.com/burundi/articles/sechage-de-poisson-une-methode-qui-change-la-vie-au-burundi#sthash.aTn3t4vW.dpuf

jeudi 20 octobre 2011

Water Hyacinth, an Invasive Plant in the Lake Tanganyika Basin


Water hyacinth, sometimes called the World’s Worst Water Weed, is becoming invasive in the Lake Tanganyika basin and on the shores and wetlands of some parts of the lake.

What is an invasive species?

An invasive species is an animal or plant which is introduced into a new area where it does not occur naturally. If the introduction occurs without the accompaniment of its pests and diseases that keep the species in check (under control) in its natural range and if it is able to survive, establish and spread thus causing damage to biodiversity, peoples’ livelihoods or development, it is called “invasive”.

Definition of Water Hyacinth

Water hyacinth (Eichhornia crassipes) is an exotic free-floating aquatic plant from the Amazon River basin in tropical South America. The dark green, shiny leaves have expanded hollow stems (petioles) that enhance its ability to float and can extend to 2 m above the water level. Below the water surface, there are root-like structures (rhizoids) which balance the plant and keep its aerial parts upright while taking up water and some nutrients. It reproduces through flowers and seeds (which can remain viable for up to 15 or more years) and has vegetative propagation by its stolons which are lateral extensions from the main plant which produce new plants which eventually leave the “mother plant”.


Impacts of water hyacinth

  • Eichhornia crassipes can form dense floating mats that cover large areas of water surface - thus excluding light, and air. This then affects animals (including fish) and plants that live and grow below the water surface; the area of a water hyacinth mat can double over several days when conditions of water and temperature are optimal;
  • The floating water hyacinth mats can have serious mechanical impacts on water supply systems, drainage canals, inflows to hydropower turbines, movement of ships and river flows;
  • Water hyacinth increases evapotranspiration well above that of open water (often over 3 times “open pan” evaporation) thus causing significant water loss to dams, reservoirs and wild waters;
  • The crowding of plants at edges of water bodies can prevent people’s access to the water for domestic use, fishing and transport, and can, at the same time, make the water unsuitable for human use;
  • The mats provide habitats for intermediate hosts of human diseases such as bilharzia-carrying water snails and larvae and pupae of malaria-spreading mosquitoes;
  • The floating plants and the mats they produce can also provide habitats for dangerous animals (snakes, crocodiles) and can support other aquatic plants that then form “floating islands” that can block water flows and damage machinery - such as hydropower turbines.
How can it be controlled?


  • Mechanical control can be effective (in the short-term), using manpower and machines. However, this has to be repeated frequently because once the plants flower, seeds accumulate in the substrate and can then germinate from the seed bank – sometimes several times a year for many, many years;
  • Herbicides have been used and can be effective, but there is always concern for effects on non-target aquatic biodiversity and peoples’ use of the waters; and poisoning does not affect the seed bank which will replace the poisoned plants within months;
  • Biological control is the most effective, affordable and self-sustaining means of management and some very effective agents (insects) have been used effectively in many large and small water bodies across Africa;
  • Integrated control where two or more of the above methods are combined to manage the plant to reduce its impacts and stop its spread;
  • Water hyacinth requires some dissolved nutrients in its waters to grow and spread. Thus effective control of water pollution from agricultural run-off, rural and urban drainage and insufficiently treated sewage should be maintained to ensure that if there is a first infestation, it is unable to grow into a significant water hyacinth invasion.

It’s presence in the Lake Tanganyika ecosystem

Water hyacinth is present and invasive in wetlands and swampy shorelines around Bujumbura and other parts of the Burundi shoreline. This is a recent invasion which entered the lake in the late 1990s and has spread widely – to the detriment of other aquatic plants, fish, other aquatic animals and people. We do not have records of lake-side invasions in the other riparian countries of the lake (DRC, Tanzania and Zambia) but are aware that this water weed is present in other parts and catchments of all three countries – and in upland wetlands and lakes in Burundi as well as in Rwanda. Eichhornia crassipes is quite able to spread across the lake and establish in suitable sites – but does not seem to have done so – YET.

How does it spread?

Water hyacinth came to the lake from infestations upstream in the Rusizi River and from “water gardens” where the plant was growing in cities and towns near the lake – where it was kept for its attractive foliage and beautiful flowers. Once it is established in a wetland or water body it can spread through wind propulsion of floating plants (or plant fragments), through water currents and on the feathers and feet of the numerous species of local and migratory waterbirds. In other countries in Africa it has been spread by people – as a green cover for dams and other water supplies; and as packaging for fresh fish on their way to far-off markets.

What is my role in controlling this invasive species and so retaining the benefits of Lake Tanganyika?


  • Ensure that any effluents that are released into the lake or its tributaries are treated first to avoid providing nutrients to the water hyacinth plants;
  • Discourage or ban the sale of water hyacinth plants for decoration and the sale of its flowers which can easily spread seeds and encourage private growing of the plants;
  • After clearing the invading plants from urban areas, do not dispose of the debris on the river banks or lake shore because decomposition that follows will release nutrients that will then flow back into the water; also plant fragments from such clearing can regrow if they reach the water. If possible transport all waste from the clearance site and burn the debris elsewhere;
  • If any new infestations are noticed, please inform the relevant authorities or LTA;
  • It is inadvisable to make any economic use of cleared plants of water hyacinth as this is likely to give this plant economic value and so stop its control and management. If utilisation is desirable or congruent with current national policy then carry this out in drainage basins far from Lake Tanganyika.

Source: IUCN Global Invasive Species Initiative/ IUCN ESARO Regional Office, Nairobi, Kenya. For more information: contact: info@lta-alt.org or geoffrey.howard@iucn.org or esther.abonyo@iucn.org
Published by Alain Gashaka

jeudi 29 septembre 2011

Alerte à l’écrivisse envahissante dans le Lac Tanganyika !!!

Ce crustacé de l’eau douce, originaire du Sud des USA, est devenu une grande menace dans les terres humides africaines depuis son introduction il y a plusieurs décennies. Les adultes sont de couleur rouge-brun foncé et peuvent mesurer jusqu’à 15 cm de longueur. Il est considéré comme étant le crustacé de l’eau douce qui s’adapte le plus (Ordre des Décapodes) et il est capable de grandir rapidement, même dans des eaux qui existent de façon saisonnière, il tolère des conditions de sécheresse qui peuvent durer jusqu’à quatre mois.


POURQUOI DEVRIONS-NOUS ÊTRE INQUIETS?
Cette écrivisse étrangère de l’eau douce a un comportement d’alimentation qui est destructeur. Elle se nourrit de plantes aquatiques submergées et émergeantes, de la végétation semi-aquatique, d’escargots et d’autres mollusques, de petits poissons, d’autres crustacés trouvés dans les lacs, dans les rivières et dans les terres humides tant naturelles qu’artificielles (barrages, réservoirs, étangs d’élevage, marécages et plaines d’inondation), dans les eaux peu profondes et sur les bords de corps d’eau plus profonds.
  • Procambarus clarkii : peut détruire la végétation des terres humides et la faune d’escargots et de crustacés des écosystèmes de l’eau douce. Elle a été tenu responsable de la disparition des nénuphars aquatiques et de la végétation submergée ainsi que de plusieurs espèces d’escargots dans les terres humides de l’Afrique Orientale et Australe, où elle était devenue envahissant.
  • Elle est probablement une menace à l’existence de petits poissons de grande valeur pour la biodiversité.
  • Ses habitudes de creuser peuvent endommager les barrages et les réservoirs.
  • Elle peut se mettre en compétition avec les crabes aquatiques autochtones avec d’autres espèces aquatiques, et transmettre le virus vibriosis de l’écrivisse et un certain nombre de vers parasitiques aux vertébrés.
  • Il n’y a pas d’écrivisses autochtones des eaux douces sur le continent Africain et cette espèce peut combattre et même manger les crabes originairement dulcicoles ; elle serait aussi capable d’affecter beaucoup de crustacés endémiques, de mollusques et de petits poissons du Lac Tanganyika causant (à l’extrême) des changements significatifs dans les populations respectives et même des extinctions.
  • Ces écrivisses sont des consommatrices omnivores avérées. Dans les zones où cette espèce a été introduite, elle a pu affecter la faune locale à travers une compétition et prédation directes.
  • L’espèce peut aussi modifier l’habitat, le rendant ainsi inapproprié aux espèces autochtones.
  • L’écrivisse de l’eau douce peut propager des parasites précédemment inconnus dans les populations autochtones de crustacés et d’autres animaux. On a rapporté (à d’autres endroits) qu’elle porte un certains nombre d’agents pathogènes, y compris des virus, des bactéries, des champignons, des parasites protozoaires et métazoaires.

LES OPTIONS DE CONTRÔLE

Les écrivisses sont extrêmement difficiles à combattre et même si des poissons prédateurs ont été essayés, aucun n’a très bien réussi. L’usage des hormones reproductives dans de petits corps d’eau est en train d’être testé, mais à part cela, seul le drainage et la destruction physique ont été efficaces. Il est presque impossible de drainer efficacement des terres humides naturelles et c’est certainement impossible pour les vastes lacs. Les autres stratégies de gestion comprennent la création de barrières pour empêcher sa propagation, prohiber le transport des écrivisses vivantes, et renforcer la sensibilisation publique à propos des risques causés par cette espèces à l’environnement. L’écrivisse de l’eau douce ne devrait pas être gardée dans les systèmes agricoles, partout dans tout le bassin du Lac Tanganyika et surtout pas dans le lac lui-même.



LES VOIES DE PROPAGATION
  • Dans certains cas, P. clarkii a été introduite dans des terres humides artificielles pour lutter contre les escargots propageant la bilharziose à partir des points de propagation à d’autres terres humides.
  • Cette espèce a été introduite dans des étangs de poisson dans les bassins adjacents à partir de l’endroit où elle s’est propagée, initialement en amont dans les rivières mais aussi à travers les zones humides.
  • Comme l’espèce peur « respirer de l’air », ses adultes peuvent voyager sur de longues distances sur la terre ferme (surtout dans les herbes humides) et ainsi se propager d’une zone humide à une autre et même d’une rivière à une autre ou d’un bassin lacustre à un autre.
  • L’écrivisse étrangère de l’eau douce pourrait avoir pénétré le bassin du Lac Tanganyika à partir du Lac Victoria/ Fleuve Nil, de la Rivière Malagalasi, Kalombo, Lufubu ou aussi à partir de petits affluents du lac.

QUEL EST MON RÔLE DANS LA PRÉVENTION DE TELLES INVASIONS?
  • N’introduis aucune espèce d’écrivisse d’eau douce dans les terres humides (pour aquaculture ou le commerce d’aquarium) car cela contribue à leur propagation.
  • Rapporte toute appréhension de ces écrivisses aux autorités compétentes (Autorité du Lac Tanganyika ou des services des Pêches et de l’Environnement dans les quatre pays riverains). 
  • Les écrivisses d’eau douce ont été déjà observées dans les bassins voisins du Zambèze, du lac Victoria et du Fleuve Nil. Il est important de localiser leur propagation en vue de lancer des alertes de menaces aux systèmes dulcicoles qui n’ont pas encore été envahis et pour prévenir les menaces à la biodiversité dulcicole endémique et indigènes dans le Lac Tanganyika et son bassin versant.
Pour tout renseignement, veuillez contacter : Geoffrey Howard (Geoffrey.Howard@iucn.org) et Esther Abonyo (Esther.ABONYO@iucn.org).

mardi 2 août 2011

La gestion environnementale doit être toujours prise en compte dans les projets de développement

Burundi – Environnement
La gestion environnementale doit être toujours prise en compte dans les projets de développement

BUJUMBURA, 2 août (ABP) – Une formation à l’intention de 60 administrateurs communaux, des cadres du ministère ayant les travaux publics dans ses attributions, des cadres des bureaux d’étude et des entreprises de construction a été organisée depuis lundi à l’Ecole nationale d’administration (ENA) par le Projet des travaux publics et de gestion urbaine (PTPGU), a-t-on constaté sur place. 

Cette formation sur les aspects socio-environnementaux dans le cadre de la gestion des projets pour les acteurs impliqués dans la règlementation, les études et le suivi des dossiers, constitue la quatrième édition depuis 2007, d’après M. François Nkurunziza, expert en environnement au Projet PTPGU. Les objectifs de la formation qui durera cinq jours, a dit M. Nkurunziza, est de sensibiliser les administrateurs communaux sur la prise en compte de la gestion environnementale dans les projets de développement communaux et de développer des capacités institutionnelles à tous les niveaux (associations ou communautés de base) en vue de développer une culture environnementale et d’exécuter des projets respectant les normes de l’environnement. 

M. Nkurunziza a ajouté que des impacts négatifs sur l’environnement socio-économique et physique sont souvent observés après l’exécution des projets de développement, d’où l’application à temps des mesures d’atténuation sur le milieu physique, la faune, la flore, l’eau et la protection du couvert végétal. Aussi, à travers toutes les communes du pays, le langage environnemental doit être commun pour l’intérêt des générations futures.

jeudi 23 juin 2011

Submit a striking WASH communication case

 Submit a striking WASH communication case
There are two alternative ways to submit your striking WASH communication case study:
  1. An abstract of maximum 400 words. (for more details see below in “Requirements”)
  2. A power point presentation of maximum 12 slides. If a power point is used, please limit the number of words per slide, use only font sizes equal to or above 32; extra weight will be given to those with visual elements. (for more details see below in “Requirements”)
Email your submission to Nick Dickinson, IRC, using the email address strikingwashcomms@irc.nl.

Requirements
Striking WASH communication cases should address the thematic area of water, sanitation and/or hygiene in cities, peri-urban areas and informal settlements. Presentations and abstracts should address at least two of the following questions:
  • How has communication and information sharing led to improved water, sanitation and hygiene (WASH) services in the urban context?
  • Can media, marketing, public relations and advocacy make an impact?
  • Can the impact be measured and, if so, how?
  • What are the success stories and lessons learned from communication about WASH in cities, peri-urban areas and informal settlements?

Striking case studies from the following seven categories can be submitted. Please indicate in which category / categories your striking case study fits best. In case you choose “Other” please specify:
  • Marketing
  • Social marketing & behavior change communications
  • Advocacy and lobbying
  • Public relations & media relations
  • Information & knowledge sharing
  • Transparency & accountability
  • WASH journalism / WASH in Media
  • Other
Please consider the following questions when preparing:
  1. Why is your case study specifically interesting?
  2. What major issues, challenges or problems were faced?
  3. What were the solutions proposed & the related communication objective?
  4. How were the communication activities approached, planned & implemented?
  5. How many & which people were involved, what budget was necessary, how long did it take?
  6. (How) did communicators and WASH experts collaborate?
  7. What was the impact made - positive or negative?
  8. What is the take home message?
  9. What is the background of your organization / initiative?
  10. Who do we get in touch with to learn more? (Contact information)
References and links to further information, if available, are recommended. Please indicate in which of the following categories your striking case study fits best. You may choose more than one category, if it is not clear which is more appropriate.

Selection

The cases to be presented in Stockholm will be selected on the basis of their relevance as well as on their uniqueness and innovative approach. Preference is given to cases that are both qualitatively strong and well communicated for the lay person including engineers, policy makers and other decision makers. Cases will be reviewed by a jury of communication experts from IRC, WSSCC, UN-WDPAC and pr audit.

Six cases from various categories will be selected to present in the side event at World Water Week 2010. In addition, a number of cases, based on quality and interest, will be published on the blog: http://washcommunication.blogspot.com/
On the blog, they will be accompanied by interviews, visual materials and references so that readers can find more information.

vendredi 10 juin 2011

IUCN - Species

IUCN - Species

The Fight Against Invasives

08 June 2011 | Article / IUCN/ The words ‘invasive aliens’ tend to conjure up images of little green men flying in from outer space and waging war against Earth. Granted, if this were to occur it would be a rather frightening experience, but the fact is we have a far more serious and immediate issue to tackle: the invasive aliens that are already here.

Biodiversity is being lost at an unprecedented rate, with a whole host of factors contributing to the disastrous declines. Habitat destruction is well-documented as being one of the leading causes of species extinctions, but invasive alien species are also to blame. But what exactly is an invasive species? Invasive species are those organisms which have been introduced by man, either accidentally or on purpose, to areas in which they are not naturally found, and have thrived to the extent that they have taken over their new environment.
It is important, however, to make the distinction between these species and ‘non-native’ species. Plenty of species are introduced to areas outside of their natural range, and are hence non-native, but not all of these will become invasive. Many will not be able to adapt to the new environment at all, and may eventually die off. Other non-native species cope well in their new surroundings without ousting native species from the ecosystem, co-existing without competition. An ecosystem can support this change as its original components and key players are still there. The non-native species may itself prove beneficial to human wellbeing and in some cases may become part of the landscape, as in the case of the Mediterranean Cypress (Cupressus sempervirens) in Tuscany or the Common Pheasant (Phasianus colchicus) in many areas of North America and Europe. What causes a species to be labelled as invasive rather than simply non-native is its ability to out-compete native species, impacting on the biological diversity of the region and even on the livelihoods of human communities.
There are hundreds of invasive species around the globe, from European Rabbits (Oryctolagus cuniculus) wreaking havoc on farmlands in Australia to Water Hyacinths (Eichhornia crassipes) limiting access to water and also contributing to the spread of malaria in Africa. Invasive species are now acknowledged as the primary cause of extinctions globally, with rats and feral cats being the top predators of endemic birds, particularly on islands. Furthermore, the number of new invaders is increasing at an extraordinary pace, so the development of new responses to this threat is all the more urgent.
The good news, however, is that all hope is not lost. Many countries are now preventing the arrival of new invaders, in this way protecting their territories. Attempts to remove the most harmful invasive species are proving to be increasingly successful, with more than 1,000 eradications completed worldwide to date. In many cases, these actions contributed more than any other conservation work to the recovery of threatened species and to the protection of the livelihoods of many human communities.
One example of a success story is the eradication of feral cats on Ascension Island in the South Atlantic Ocean. Ascension Island was once home to large seabird colonies, but the introduction of cats in the early 1800s, which raided and decimated nesting sites, led to a rapid decline in bird numbers on the island. All that remained were relict populations living on inaccessible cliff ledges or offshore stacks. In 2001 a feral cat eradication programme was put into play on the island, and by March 2004 the last known feral cat was removed from the mainland. Seabirds such as the Masked Booby (Sula dactylatra) and the White-tailed Tropicbird (Phaethon lepturus) began to recolonize the mainland, and numbers have since been steadily increasing. The Working for Water programme in South Africa has been a dramatic success in invasive species control aimed at securing water for the people, and enhancing the productive uses of the land; further, it has employed tens of thousands of the area’s poorest inhabitants. Programmes to control smothering infestations of various water hyacinth species in Central Africa are critical to the reduction of their impacts on essential fisheries, the preservation of access to potable water and water transport, and the protection of water reservoirs.
It is, of course, wonderful news that these programmes combating invasive alien species have been successful, but it is clear that these should really only be a last resort in responding to what is a serious threat. By introducing preventative measures and setting up early detection and response systems, the risks, as well as the costs incurred through the far more costly alternative of management after the fact, are greatly minimized.
Recently, articles have been published in prominent scientific journals questioning the need to continue the fight against invasives. Yet, in October 2010, the Parties to the Convention on Biological Diversity (CBD) adopted a new Strategic Plan, including a target dedicated to the prevention, control and eradication of the world’s most harmful invasive species, showing that this issue is of major global importance. The Invasive Species Specialist Group and the Invasive Species Initiative of IUCN’s Species Survival Commission and Global Species Programme, respectively, are working together with other experts to alleviate the problem of invasives and achieve this target, thereby honouring their commitment to the Strategic Plan. This work will be of utmost importance in saving species for future generations and sustaining our home, spaceship Earth.