jeudi 3 mars 2011

Plantation de 200.000 plants d’arbres dans la réserve naturelle de Bururi

Bururi – Environnement
Plantation  de 200.000 plants d’arbres dans la réserve naturelle de Bururi
BURURI, 2 mars (ABP) – Six associations œuvrant en province Bururi (sud-ouest) se sont mises en ensemble pour planter 200.000 plants d’arbres dans des espaces déboisés par les feux de brousses et des hommes qui ont envahi la réserve naturelle de Bururi, a-t-on constaté sur place. Ces associations ont pu gagner plus de 16 millions de FBu pour avoir planté ces 200.000 plants. Dans cette réserve, des apiculteurs y pratiquent l’élevage des abeilles qui trouvent facilement du nectar dans les fleurs. Une partie du miel est consommée, une autre est vendue et sert à réduire la pauvreté des apiculteurs, apprend-on sur place. Le responsable de l’INECN, antenne Bururi, M. Léonidas Nzigimpa a indiqué que cette réserve n’était pas bien protégée, car elle a subi la destruction par l’homme depuis la crise de 1993. Dans cette forêt dense, les gros arbres appelés « umugove » ont beaucoup attiré les personnes qui scient les plantes de grande valeur. L’administration communale de Bururi et l’INECN sont parvenues à mettre fin sur les activités de sciage et de charbonnage. Toutefois, l’action maléfique de l’homme d’envahir la forêt à la recherche des terres cultivables fait toujours rage. Au moins 180 hectares (ha) ont été exploités par les populations des environs de la réserve avec la complicité des gardes forestiers de l’INECN dont deux entre eux ont été licenciés, a signalé M. Nzigimpa. Pour faire face à cette situation, l’administration communale et l’INECN ont procédé lundi à la délimitation de la réserve. Elles ont constaté que plusieurs centaines de hectares de manioc, de maïs, de haricot et de colocase ont été plantés dans cette réserve naturelle. Après la récolte de ces cultures, personne n’est autorisée à planter des cultures vivrières ou industrielles dans cette forêt, a souligné le conseiller technique chargé du développement de la commune Bururi, M. Michel Nahisubije. Notons que les pressions démographiques sont les principales causes de surexploitation de cette réserve ainsi que les rapatriés qui cherchent les terres fertiles à cultiver.     

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