Ngozi – Eau
La province de Ngozi serait à la sixième place en matière de couverture en eau potable au Burundi
NGOZI, 11 fév (ABP) – La province de Ngozi (nord du Burundi) aurait actuellement un taux de couverture en eau potable évalué à 55 pour cent et occuperait ainsi la sixième place au niveau national, d’après un inventaire réalisé en 2007-2008, a indiqué le coordonnateur provincial des Régies communales de l’eau, M. Lin Bashingwanubusa. Selon ce dernier, le taux de couverture au niveau des communes varie entre 68 pour cent, le taux le plus élevé détenu par la commune Marangara, et 45 pour cent le plus bas détenu par la commune Nyamurenza. Les autres communes sont couvertes de façon suivante : Ruhororo (68%), Tangara (62%), Kiremba (59%), Busiga (51%), Ngozi (49%), Gashikanwa (48%) et Mwumba (46%). De l’avis du coordonnateur, le taux de couverture a nettement augmenté dans la mesure où, il y a quelques années, le taux provincial ne dépassait pas les 45 pour cent.
Une augmentation qui serait consécutive à une certaine augmentation d’infrastructures hydrauliques dont le nombre ne cesse de croître avec le programme du chef de l’Etat d’approvisionner tous azimuts le pays en eau potable, a-t-il signalé. C’est ainsi que chaque commune a quelques adductions d’eau potable même si elles ne fonctionnent pas comme il faut, ainsi que plusieurs sources d’eau potable. Le coordonnateur provincial dénombre en commune Busiga trois adductions, 136 sources encore fonctionnelles et trois non fonctionnelles, en commune Kiremba sept adductions, 230 sources fonctionnelles et 28 non fonctionnelles. En commune Marangara ce sont sept adductions, 153 sources fonctionnelles et 34 non fonctionnelles, qui sont dénombrées, six adductions, 70 sources fonctionnelles et 63 non fonctionnelles en commune Mwumba, huit adductions, 171 sources fonctionnelles et 29 non fonctionnelles en commune Ngozi, trois adductions, 88 sources fonctionnelles et 22 non fonctionnelles en commune Nyamurenza. Quant aux communes Ruhororo et Tangara, on y dénombre respectivement cinq adductions, 181 sources fonctionnelles et 18 non fonctionnelles, ainsi que huit adductions, 147 sources fonctionnelles et 29 non fonctionnelles. Des infrastructures qui, selon le coordonnateur, sont aménagées par des ONGs et le gouvernement du Burundi avec le concours des populations locales. Il déplore cependant qu’elles se détériorent vite faute d’entretien, suggérant que les régies communales de l’eau à qui incombe cet entretien soient beaucoup plus appuyées pour être davantage dynamiques.
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