Burundi – Environnement
Validation des études sur la dégradation des sols et l’aménagement des marais
BUJUMBURA, 20 mai (ABP) – Environ une centaine de participants provenant de plusieurs secteurs socio-économiques étaient invités depuis jeudi à procéder pendant deux jours à la validation des documents d’étude sur la dégradation des sols, l’aménagement des marais et la protection des bassins versants au cours d’un atelier organisé grâce à l’appui du PNUD et de la Coopération technique belge (CTB). Selon Mme Odette Kayitesi, ministre burundaise de l’Agriculture et de l’Elevage, ces documents, commandités par son ministère et celui ayant en charge l’Environnement, sont destinés à servir d’outils pour promouvoir les meilleures stratégies et les meilleures pratiques pour une exploitation rationnelle et durable des ressources foncières et attirer les investissements requis. En effet, a-t-elle précisé, l’élaboration du programme d’action national de lutte contre la dégradation des sols s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification qui vise à impulser le changement en faveur de la gestion durable des ressources foncières. Elle a souligné également que l’aménagement des marais et la protection des bassins versants constituent un enjeu majeur pour la production agricole. Sous réserve d’une actualisation des données, environ 18.750 ha, soit 16%, auraient été aménagés ou réhabilités et 7.994 ha sont en cours d’aménagement ou de réhabilitation pour la période 2010-2011. Cependant, a-t-elle déploré, force est de constater sur terrain des difficultés de coordination de plusieurs intervenants dans ce secteur avec des approches si différentes. Actuellement, constate-t-on, la superficie moyenne de l’exploitation pour une famille de huit personnes est estimée à un demi-hectare dans les régions densément peuplées, alors qu’un tel ménage devrait disposer d’au moins deux hectares pour subvenir à ses besoins minimaux. Par ailleurs, l’agriculture reste la base de l’économie nationale qui occupe plus de 90% de la population active, fournit plus de 90 % de l’offre alimentaire et contribue pour plus de 50% du produit intérieur brut, note-t-on.
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